Saint-Lô (50) : Euromoteurs en panne peut-être définitive
C’était prévisible depuis longtemps, seule la date de chute du couperet restait inconnue : l’usine Euromoteurs de Saint-Lô a déposé son bilan auprès du tribunal de commerce de Coutances.
Cette usine de petitts moteurs électriques, rescapée du naufrage de Moulinex dont elle était filiale, devait — en principe — recevoir des commandes du groupe Seb, repreneur en octobre 2001 de la marque Moulinex.
Certains élus locaux n’osaient pas le dire publiquement, mais les perspectives de survie de cette unité de production rachetée par ses cadres il y a quatre ans étaient de plus en plus problématiques.
Pour soulager la trésorerie, les collectivités locales avaient même racheté les murs de l’usine, espérant naïvement que Seb allait reprendre ses commandes de moteurs comme promis… Mais c’était sans compter avec ce qu’on appelle pudiquement le « nécessaire assainissement financier ».
Un « assainissement » qui passe par les « dégraissages », fermetures et autres transferts vers l’Asie, et notamment la Chine, qui devrait d’ailleurs bientôt assurer près du quart des productions du groupe.
Moralité (si l’on ose dire) : les quelque 140 salariés que compte encore aujourd’hui l’usine saint-loise pourraient bien connaître à court terme le même sort que les 214 de l’usine Seb de Fresnay-sur-Sarthe, près d’Alençon (0rne), rayée de la carte au début de cette année.
Cette usine de petitts moteurs électriques, rescapée du naufrage de Moulinex dont elle était filiale, devait — en principe — recevoir des commandes du groupe Seb, repreneur en octobre 2001 de la marque Moulinex.
Certains élus locaux n’osaient pas le dire publiquement, mais les perspectives de survie de cette unité de production rachetée par ses cadres il y a quatre ans étaient de plus en plus problématiques.
Pour soulager la trésorerie, les collectivités locales avaient même racheté les murs de l’usine, espérant naïvement que Seb allait reprendre ses commandes de moteurs comme promis… Mais c’était sans compter avec ce qu’on appelle pudiquement le « nécessaire assainissement financier ».
Un « assainissement » qui passe par les « dégraissages », fermetures et autres transferts vers l’Asie, et notamment la Chine, qui devrait d’ailleurs bientôt assurer près du quart des productions du groupe.
Moralité (si l’on ose dire) : les quelque 140 salariés que compte encore aujourd’hui l’usine saint-loise pourraient bien connaître à court terme le même sort que les 214 de l’usine Seb de Fresnay-sur-Sarthe, près d’Alençon (0rne), rayée de la carte au début de cette année.