Environnement régional : consensus, oui mais...
« La Région unanime sur l’environnement » écrit aujourd’hui, à juste titre, Ouest France (édition de Caen). C’est en effet le consensus qui règne à l’Abbaye-aux-Dames, du moins tant qu’on se borne aux grands principes.
Car encore faut-il glisser pudiquement, comme on l’a fait vendredi en séance plénière, sur la bagatelle du nucléaire…
Mais que se passe-t-il lorsqu’un dossier précis et concret est soumis au débat ? Comme, par exemple, celui du maintien de la voie ferrée Caen-Flers ?
L’association Réseau vert de Basse-Normandie a remis jeudi aux élus membres de la commission des transports au conseil régional une pétition réclamant le maintien de cette voie, signée par 8160 personnes.
Le conseil général du Calvados veut retirer les rails de cette ligne désaffectée pour en faire une voie verte touristique.
Depuis 10 ans, près de 300 kilomètres de voies ferrées auraient déjà été déboulonnés en Basse-Normandie, selon une source syndicale rapportée par le quotidien régional.
Or on ignore ce dont on aura besoin comme moyens de transport dans quelques années : le principe de précaution s’impose en ce domaine, pour ce ne pas casser ce qui pourrait encore servir à court terme. L’exemple des tramways condamnés jadis devrait faire réfléchir.
Or une étude faite pour le compte de la Région révèlerait, écrit Ouest France, un potentiel de 550 voyageurs par jour sur le tronçon Caen-Thury-Harcourt.
« Insuffisant », répond le conseiller régional Pierre Mouraret. Ah bon ? 550 voyageurs quotidiens, ce serait, grosso modo, entre 250 et 450 voitures à pétrole de moins sur la route chaque jour.
Sans doute une rentablité immédiate non recevable pour les critères économiques actuels, mais la tendance est en train de s'inverser.
Il est vrai que cet élu est communiste. Sauf exception, on ne peut guère attendre d’un élu communiste d’avoir une réelle vision d’avenir, détachée des dogmes intangibles et des idées définitives.
Car encore faut-il glisser pudiquement, comme on l’a fait vendredi en séance plénière, sur la bagatelle du nucléaire…
Mais que se passe-t-il lorsqu’un dossier précis et concret est soumis au débat ? Comme, par exemple, celui du maintien de la voie ferrée Caen-Flers ?
L’association Réseau vert de Basse-Normandie a remis jeudi aux élus membres de la commission des transports au conseil régional une pétition réclamant le maintien de cette voie, signée par 8160 personnes.
Le conseil général du Calvados veut retirer les rails de cette ligne désaffectée pour en faire une voie verte touristique.
Depuis 10 ans, près de 300 kilomètres de voies ferrées auraient déjà été déboulonnés en Basse-Normandie, selon une source syndicale rapportée par le quotidien régional.
Or on ignore ce dont on aura besoin comme moyens de transport dans quelques années : le principe de précaution s’impose en ce domaine, pour ce ne pas casser ce qui pourrait encore servir à court terme. L’exemple des tramways condamnés jadis devrait faire réfléchir.
Or une étude faite pour le compte de la Région révèlerait, écrit Ouest France, un potentiel de 550 voyageurs par jour sur le tronçon Caen-Thury-Harcourt.
« Insuffisant », répond le conseiller régional Pierre Mouraret. Ah bon ? 550 voyageurs quotidiens, ce serait, grosso modo, entre 250 et 450 voitures à pétrole de moins sur la route chaque jour.
Sans doute une rentablité immédiate non recevable pour les critères économiques actuels, mais la tendance est en train de s'inverser.
Il est vrai que cet élu est communiste. Sauf exception, on ne peut guère attendre d’un élu communiste d’avoir une réelle vision d’avenir, détachée des dogmes intangibles et des idées définitives.