Claude Dauphin (2) : évasion ratée et tentatives d'empoisonnement
Nouvel épisode du feuilleton Claude Dauphin en Côte d’Ivoire (voir notre article du 24 septembre 2006). La prison d’Abidjan où il est incarcéré ainsi que son responsable local est bouclée par les forces de l’ordre ivoiriennes. Les visites aux inculpés dans cette affaire de déchets toxiques sont totalement interdites, tandis que tous les visiteurs des autres détenus sont soumis à de strictes consignes de sécurité avant de pouvoir entrer au parloir.
Selon les sources policières et judiciaires locales, au moins une tentative avortée pour faire évader les deux Français inculpés aurait été constatée. Mais le plus troublant serait la tentative d’empoisonnement mortel qui visait le directeur des opérations maritimes au port d’Abidjan et le responsable de Puma Energy, filiale en Côte d’Ivoire de Trafigura, le groupe dirigé par Claude Dauphin.
Question ouvertement posée dans la capitale ivoirienne : qui avait intérêt à faire disparaître ces deux acteurs ou témoins de l’affaire ?
On pourrait écarter ces nouveaux développements feuilletonesques, si cette aventure ne tournait pas autour d’un groupe pour le moins quelque peu « discret », comme le rappelait récemment le quotidien parisien Le Monde : basé techniquement à Londres Royaume-Uni), Trafigura est enregistré fiscalement à Amsterdam (Pays-Bas), mais son siège social se trouve à Lucerne (Suisse), la holding détenant les actions à Malte, et les parts du personnel dans un trust du paradis fiscal de Jersey.
Ce qui permet à Trafigura de rendre plus difficiles le travail de la justice dans les différentes affaires où le groupe a été impliqué.
Selon les sources policières et judiciaires locales, au moins une tentative avortée pour faire évader les deux Français inculpés aurait été constatée. Mais le plus troublant serait la tentative d’empoisonnement mortel qui visait le directeur des opérations maritimes au port d’Abidjan et le responsable de Puma Energy, filiale en Côte d’Ivoire de Trafigura, le groupe dirigé par Claude Dauphin.
Question ouvertement posée dans la capitale ivoirienne : qui avait intérêt à faire disparaître ces deux acteurs ou témoins de l’affaire ?
On pourrait écarter ces nouveaux développements feuilletonesques, si cette aventure ne tournait pas autour d’un groupe pour le moins quelque peu « discret », comme le rappelait récemment le quotidien parisien Le Monde : basé techniquement à Londres Royaume-Uni), Trafigura est enregistré fiscalement à Amsterdam (Pays-Bas), mais son siège social se trouve à Lucerne (Suisse), la holding détenant les actions à Malte, et les parts du personnel dans un trust du paradis fiscal de Jersey.
Ce qui permet à Trafigura de rendre plus difficiles le travail de la justice dans les différentes affaires où le groupe a été impliqué.