Le Havre (76) : Rufenacht en meeting électoral UMP demain avec le « président de tous les Français ».
Nicolas Sarkozy tiendra demain soir mardi un meeting électoral UMP au parc des expositions du Havre, ville qui n’a pas suivi le 6 mai son maire Antoine Rufenacht (ex-directeur de campagne de Chirac aujourd’hui sarkozyste), en votant à 50,31% pour Ségolène Royal.
À ceux, notamment au Parti socialiste et au Front national, qui s’étonnent et désapprouvent cette nouvelle initiative médiatique du vibrionnant « président de tous les Français », Patrick Devedjian a fourni une explication dont la subtilité n’échappera à personne.
Le député des Hauts-de-Seine et secrétaire général délégué de l'UMP a en effet affirmé très sérieusement qu’il ne s’agirait que d’une « grande réunion républicaine » et non d'un meeting électoral UMP.
Mais il a tout de même mangé le morceau en ajoutant : « C'est beaucoup plus honnête de défendre son projet dans un cadre politique […] que de vouloir faire croire qu'il est au-dessus de tous les partis. »
Il est vrai que deux de ses prédécesseurs à l’Élysée, Giscard d'Estaing et Mitterrand, avaient tenu des meetings, comme a cru habile de le rappeler Devedjian.
Mais le zélé porte-parole a oublié de souligner que ces meetings n’avaient eu lieu que cinq années après leur élection, en 1978 pour le premier et 1986 pour le second, et non trois petites semaines après.
Et surtout, que ces meetings électoraux étaient alors assumés clairement comme tels…
À ceux, notamment au Parti socialiste et au Front national, qui s’étonnent et désapprouvent cette nouvelle initiative médiatique du vibrionnant « président de tous les Français », Patrick Devedjian a fourni une explication dont la subtilité n’échappera à personne.
Le député des Hauts-de-Seine et secrétaire général délégué de l'UMP a en effet affirmé très sérieusement qu’il ne s’agirait que d’une « grande réunion républicaine » et non d'un meeting électoral UMP.
Mais il a tout de même mangé le morceau en ajoutant : « C'est beaucoup plus honnête de défendre son projet dans un cadre politique […] que de vouloir faire croire qu'il est au-dessus de tous les partis. »
Il est vrai que deux de ses prédécesseurs à l’Élysée, Giscard d'Estaing et Mitterrand, avaient tenu des meetings, comme a cru habile de le rappeler Devedjian.
Mais le zélé porte-parole a oublié de souligner que ces meetings n’avaient eu lieu que cinq années après leur élection, en 1978 pour le premier et 1986 pour le second, et non trois petites semaines après.
Et surtout, que ces meetings électoraux étaient alors assumés clairement comme tels…