Verneuil-sur-Avre (27) : Nicolas Miguet en piste pour un nouvel essai de candidature aux présidentielles

Publié le par Le Galichon

Nicolas Miguet, ancien conseiller municipal de 1989 à 2001 à Verneuil-sur-Avre où il habite toujours, aujourd'hui président du Rassemblement des contribuables français (RCF), se déclare « raisonnablement optimiste » pour sa seconde tentative de candidature à l’élection présidentielle

Sur la foi des promesses de maires que l’aspirant candidat vernalien affirme avoir déjà reçues, il espère bien recueillir cette fois-ci à les 500 voix d’élus locaux nécessaires pour se présenter. Il y a quatre ans, il en revendiquait 508. Malheureusement, faute d'avoir reçu les formulaires à lui promis et dûment signés, le Conseil constitutionnel n’en avait validé que 261.

Cet ancien responsable des Jeunes Giscardiens de l’Eure à 17 ans, devenu journaliste et successivement directeur de plusieurs sociétés et publications d’informations boursières (il s'illustra en 2004 dans la rébellion des petits actionnaires d’Eurotunnel en réunissant dans ses mains 20000 actions), revendique actuellement 13000 adhérents pour toute la France pour son mouvement créé en 1999.

Aux élections européennes de juin 2004, dans la liste des 24 candidats qu’il présentait pour la circonscription du Nord-Ouest, il en avait recruté six dans l’Eure (un chef d'équipe en restauration rapide, une femme agent d'entretien, une secrétaire, une buraliste, une comptable et un gérant de société), auxquels s’ajoutaient un chirurgien-dentiste et un disc Jockey du Calvados, ainsi qu’un comptable de la Manche et un ouvrier de découpe dans l’Orne.

Malgré son programme de rêve basé sur l’acronyme M.I.G.U.E.T. (Moins d'Impôts, Gérer Utilement, l'Emploi pour Tous) – bouillon aux parfums quelque peu néopoujadistes où surnagent parfois quelques bonnes idées -, ses 160 candidats ne recueillirent que 1,7% des suffrages.

Quoi qu’il en soit, le défenseur des contribuables et des petits porteurs ne désespère pas de voir son nom-programme figurer sur les tables des bureaux de vote au printemps prochain. C’est ce qu’il a encore affirmé l’autre jour devant des journalistes lorrains. Avant de les quitter au volant d’un joli coupé Maserati.

Publié dans Actu politique

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